Cépage nantais des rois de France, le Berligou renaît dans le vignoble nantais, après des siècles d’oubli. Le domaine Poiron-Dabin commercialise pour la première fois deux cuvées.
L’histoire, il ne la raconte pas. Il la vit. Casquette vissée sur la tête, Jean-Michel Poiron est un livre à lui tout seul. Surtout quand il s’agit de parler de Berligou. Un cépage oublié, consommé par les rois de France que l’exploitation de Château-Thébaud va faire renaître dans dix jours en lui redonnant ses lettres de noblesse. L’histoire du Berligou s’enracine dans la grande histoire de France. Et la chronologie locale.
Le récit du Berligou remonte à François II. Né à Clisson, le duc de Bretagne reçoit en 1460 un cadeau de son allié, cousin et ami, Charles le Téméraire, duc de Bourgogne. Le présent n’est autre qu’un plant de vigne, issu d’une sélection faite en Bourgogne. Le plant porte le nom Berligou. Le cépage est planté à Couëron « sur quelques hectares », rapporte Jean-Michel Poiron.
Source : L’Hebdo Sèvre et Maine