Une fête quasi royale a été organisée, samedi dernier, par Jean-Michel et Laurent Poiron pour la vendange du berligou. Pour ce vin préféré d’Anne de Bretagne, les deux frères sont aux petits soins et le vendange à la main.
Cinquante personnes y ont participé dont une dizaine, pour qui, c’était les premières vendanges. Certains étaient venus car « c’est bien de boire le vin, mais c’est intéressant de connaître les étapes qui mènent à ce résultat », confiait Philippe. « Même si cela fait un peu mal audos », ajoutait son épouse.
Pour deux Canadiennes de Montréal, Liette et Marthe, en visite en France, « ce que nous recherchions c’est le contact avec les habitants et faire les vendanges, c’était nouveau pour nous, alors pourquoi ne pas tester », explique Liette.
Jean-Michel Poiron sait à merveille parler de cet ancien cépage chargé d’histoire. Il souligne : « Il a fort bien résisté aux facéties du climat de ces derniers mois. Les grains sont gorgés de jus, il y a du potentiel dans cette vendange. » Les vendangeurs ont pu partager le casse-croûte, suivre les différentes étapes au pressoir et déguster le vin nouveau avant de participer, pour clôturer la journée, à un repas vigneron.